Twilight rpg- Twilight Shadows
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Twilight Shadows se déroule 6 ans après Breaking Dawn... de nombreuses péripéties attendent les Cullen
 
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Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal...

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Olivia S. Rendès
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MessageSujet: Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal...   Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal... EmptyMar 3 Avr - 11:11









Olivia Serena Rendès


Qui suis-je?

" Je suis ce que l'on pourrait qualifier de légende vivante. Non, je n'ai pas accomplis quelques choses de fou, je n'ai pas sauvé la vie de quelqu'un d'important et je n'ai pas non plus obtenu un prix tant convoité dans les mondes scientifique ou cinématographique. Ma vie est différente, loin des paillettes qui vous illumine les yeux au point de vous rendre aveugle, loin également des mystères de la vie. Je suis plutôt quelqu'un qui vis dans un monde simple, calme, bercé par les légendes de mes ancêtres et par la nature. Je t’intéresse ? Je t'invite à venir lire mes récits. Viens, je ne mors pas."







Ce que vous pourrez lire dans mon journal


  • Les légendes de ma tribus.
  • Ma rencontre avec Ashton, mon loup.
  • Ma vie en général et mes amis.
  • Ce que je pense.




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Olivia S. Rendès
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MessageSujet: Re: Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal...   Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal... EmptyMar 3 Avr - 11:43


Les légendes de ma tribu





Mon histoire :

Tout à commencé par une nuit d’orage. La pluie cognait au carreau de l’appartement 7107 avec force, projetant des bourrasques d’eau qu’il n’aurait pas été bon de se prendre. Le vent soufflait à plus de 100 km/h, balayant chaque herbe présentent sur son chemin, manquant de déraciner de grand et vieux arbres et n’accordant aucune pitié aux plus faibles d’entre eux. Il faisait sombre comme lors d’une éclipse. La lune était pleine et malgré tout il restait difficile de voir puisque l’électricité s’était coupée. Le jour de ma naissance fut intense. Ma mère n’en pouvant plus des douleurs imposées par son organisme dans le but de me faire sortir.

Un éclair perça le ciel d’un noir ébène. Dans un cri sourd et nouveau, je pris conscience qu’une nouvelle vie commençait pour moi. J’étais dehors, auprès de ma mère mais également de mon père. Un rire de soulagement accompagna la fin de cette souffrance. Je me rappel avoir été bercée, lavée et m’être endormi dans les bras de celle que je devrais dès à présent appeler « maman ».

Le lendemain de ce jour fut tout aussi impressionnant pour mes petits yeux de bébé. Le monde qui s’offrait à moi était remplis de visage sympathique et d’autre un peu moins. On m’admirait, me dorlotait et m’appelait Princesse. J’étais la digne fille de la chef de notre clan qui devrait obligatoirement lui succéder à sa mort. J’ignorais à cette époque là que la tristesse mettrait aussi peu de temps à envahir tout mon être par une disparition tragique. Je préférais continuer de vivre dans un monde enfantin, bercé de douce illusions.

Il ne dura pas longtemps. A mes quatorze ans je perdis mes parents. Vous voulez savoir pourquoi j’ai perdu mes parents le même jour ? Tout simplement par qu’ils étaient liés. Tout deux partageaient un lien invisible par l’œil humain mais présent dans le cœur. C’était ainsi pour toute les Amazones et leur loup. Si l’un des deux se trouvait blessé, l’autre partageait sa douleur. Si l’un deux mourrait, l’autre l’accompagnait. Je m’étais alors retrouvé orpheline et à la tête d’une grande tribu alors que je n’étais encore qu’une enfant. Mais ça, je vous en parlerais un peu plus tard...

L’apprentissage fut encore plus rude pour moi que pour mes copines du même âge. Je devais redoubler d’effort, trouver ma voie le plus tôt possible et acquérir tout aussi vite un caractère qui rendrait honneur à mes parents. Je devais être une véritable reine. Demandée ça à un enfant si jeune et voyez tout comme les épreuves lui semble insurmontable. Ca l’était pour moi et pourtant, j’ai réussis.
Les esprits de la forêt se décidèrent à m’appeler trop tardivement à mon gout. J’avais déjà l’impression d’être une adulte alors que je n’avais que quatorze ans. Je voulais tout, tout de suite.

Princesse Olivia était mon petit surnom amical mais qui correspondait si bien à ce que j’étais. Il est vrai qu’avec le temps j’ai réussis à m’assagir, à perdre les manières qui faisaient de moi une enfant manipulatrice et hostile ; J’étais constamment sur mes gardes, prête à attaquer quiconque surgirait pour se mettre en travers de mon chemin. J’étais devenu une femme redoutable. La nuit était mon plus grand allié.

C’est un soir d’hivers que je fis mes bagages pour une semaine d’intense émotion dans la forêt de Shadow.

C’était l’hiver, la neige était au rendez vous et brillait sous la lune argentée. Personne n’était venu me dire au revoir mis à part la cheftaine du village qui semblait prendre son rôle tellement à cœur. C'est-à-dire ma mère. Au final ça m’arrangeais qu’il n’y personne d’autre qu’elle, ça me laisserait le temps de lui exprimer mes peurs et d’essayer de lui poser des questions sur ce qui allait se produire parmi les esprits. Elle brisa le silence en m’adressant une phrase :

- Il est l’heure pour toi de devenir adulte et de trouvé la moitié de ton âme ma chérie.

J’approuvais d’un signe de la tête et voulu rajouter une phrase mais sans m’en laisser la possibilité, elle reprit :

Bien sur, les seuls indications que tu obtiendras de ma part sont les textes composant notre légende. Tu te dois de les déchiffrer seul afin de remplir la mission que les esprits de nos ancêtres t’imposent, c’est dans ta nature et dans tes veines et je me dois de ne pas te porter assistance. Tu as le cran pour être chef alors fait honneur au nom des « Rendès ». Souviens toi simplement que durant cette semaine tu verras des choses qu’il ne te seront donnée de voir qu’une seule fois au cours de ta vie, tu apprendras des valeurs qui guideront tes pas et surtout tu en ressortiras différente. Tâche de ne pas te perdre car tu y laisserais ton âme.

Elle s’arrêta soudain dans sa phrase et prit un regard songeur, éloigné. Je la regardais en silence, sans comprendre ce qu’elle essayait de me dire. L’encourageant d’un regard tendre.

Diana, ma mère reprit alors là où elle en était :

Une seule femme n’a pas survécu à ce passage là, tu l’as connait, il s’agit de ma sœur qui est par conséquent ta tante, Mariella Rendès… personne ne l’a jamais revu, mais on dit que le mal à emprisonné son âme et la rendu sombre, méchante et sans aucun sentiment…

Une nouvelle coupure devant mon regard terrifié et pleins de surprise. Elle posa l’une de ses mains sur ma joue. C’était pour moi une première. Toute mon enfance on m’avait caché l’existence de Mariella et voilà que je l’a découvrait le jour de mon passage dans le monde adulte, quelques minutes avant mon départ. La colère ne m’envahit pas, je restais sereine et gardait un comportement qui m’apparu comme mature. Diana finit sa phrase :

Fait attention à toi ma fille et reviens moi.

Je lui souris et entreprit d’ajouter quelques mots :

On en parlera à mon retour. Prends soin de toi

Je reculais alors de quelques pas et m’agenouillais face à elle, tête baissé, le regard rivé sur le sol. Le rituel du passage dans le monde adulte avait débuté. Il était temps pour moi d’y aller. Au pied de la chef du village, j’écoutais son récit en prenant le soin de garder les yeux clos. On se devait de prendre une telle position affichant notre soumission et notre respect. Elle débuta :

La lumière est ton guide, l’esprit est ton compagnon et le rêve est ta solution. Tes amis seront tes ennemies le jour où il faudra faire le choix qui guidera tes pas. Le nombre deux ne représente pas ta vie. L’unique fera ton bonheur. Un passage pour deux âmes.

Elle s’arrêta dans un souffle tandis que je relevais la tête. L’heure était décidemment venu d’y aller. Sans un mot, je me relevais et lui tournait le dos me dirigeant vers la végétation dense qui de loin ne m’inspirait pas.

L’âme d’une petite fille apeurée m’habitait, je ne voulais pas grandir, j’en avais peur. Je ne savais pas non plus comment je pourrais résoudre cette énigme, au point que je paniquais tout en me prenant les pieds dans les ronces qui couvraient le sol tel un tapis épais. Il était même désagréable de faire un pas dessus. Je sautillais dans l’espoir de le toucher le moins possible mais l’effet voulu ne fut pas réalisé complètement : A chacun de mes sauts mes jambes se retrouvaient griffée par les fines épines de ces horribles plantes. Quel calvaire. J’arrêtais alors mes efforts et me contentait de marcher normalement, soufflant d’ennui. Ca ne me plaisait pas d’être loin de mon petit confort. Mais avais-je le choix ?

Rien ne me vint en tête concernant la phrase de maman, je ne savais pas comment l’interpréter.

Décidément je me trouvais bien inutile, et dire que je devais devenir chef… J’en rageais que l’on met choisit moi alors qu’une autre aurait très bien fait l’affaire. Tout ce que je désirais c’était de partir loin d’ici et de voyager, voyager, voyager… Contempler le soleil levant et couchant, vivre ma vie loin des contraintes et surtout connaitre l’amour. N’est ce pas la plus belle des choses ?

Durant ce petit séjour je découvris une passion que je ne m’étais pas soupçonnée avant de venir ici :

j’aimais le combat, j’aimais gagner. Je pouvais me battre jusqu’à l’épuisement ! Sans en subir une quelconque gêne. Au contraire, j’aimais ressentir l’adrénaline traverser mes veines et alimenter mon corps, l’habiter et l’abreuver pour étancher une soif incroyable. L’odeur du sang m’était même familière à présent et ne me gênais pas, je lui portais presque une certaine affection. Celle de m’avoir confirmé que je triomphais de tout.

Je me sentais puissante et sauvage, comme portée par les esprits de la forêt, par mes ancêtres. J’aimais la sensation de pouvoir qui se faufilait dans chaque cellule de mon corps et m’apportait une confiance que je n’aurais pu imaginer.

Le cauchemar de ses jours forcés se transforma en un rêve dont je ne pouvais plus me passer. Le combat devenait ma drogue, mon énergie et ma vie. C’est justement ça qui me conduisit là où l’avenir m’attendait, la où mon futur se jouait. Une partie de la phrase me revint, bien sur j’y avais trouvée une interprétation, mais chacun avait sûrement la sienne ?

La lumière représentait le savoir et c’est pour ça que l’on dit qu’elle est le guide. J’avais appris la faculté du combat et ainsi, apporter un éclat de lumière dans mon âme si sombre… L’esprit m’avait guidé, il était donc mon compagnon de voyage, tandis que la dernière phrase, le rêve est ta solution, signifiait pour moi que les réponses se trouvaient dans nos propres questions. Nous étions capables de nous guider nous même.

J’étais satisfaite et si fière d’avoir interprétée la première partie de l’énigme que j’en oubliais de surveiller et d’écouter les bruits environnant. Une énorme erreur… Qui je l’avoue, me décontenança fortement.

Devant moi se dressais une femme âgée probablement d’une trentaine d’année, belle et à la chevelure flottant dans le vent. Elle était magnifique, exceptionnelle voir irréelle. Je ne pu trouver de terme suffisamment satisfaisant pour la décrire tant ma fascination me surprenait. Ses cheveux d’un noir intense entouraient son fin visage. Elle me regardait avec la froideur de la glace et n’émit aucun mot. Seule sa main se tendit vers moi dans un geste chaleureux que je ne pris pas comme tel au départ.

Qui était t’elle ? Un de ces fameux esprits de la forêt ? Pourtant, dans mon dos, je pouvais sentir le grondement du vent et son souffle froid. Les bruits qu’ils faisaient me soufflaient de me méfier et pourtant, je ne l’écoutais pas. Mon cœur fut soulagé de trouver une présence en ce lieu et ma naïveté fit le reste du travail. Je lui donnais ma main et me laissait entrainer dans la végétation qui à chacun de mes pas, me griffait les jambes et le visage. M’envisageant comme une Amazone forte et une future reine, j’ignorais la douleur et continuais à presser le pas. Elle ne m’adressa toujours aucune parole.

Après une heure de route nous arrivions dans une clairière habitée par des loups, tous différent et tous aussi beau les uns que les autres. Certains étaient couchés sur le sol, d’autres jouaient entre eux et certains nous regardais avec méfiance.

La jeune femme s’arrêta et me parle enfin d’une voix que je n’aurais jamais soupçonnée. Elle fut douce.

– Nous y voici. Vois-tu ton loup ma chère enfant ? Il est important que tu le trouve.

J’observais tout autour de moi et il s’avéra que je le vis. Il me semblait que ce fut lui et aucun autre. Couché sur le sol, les oreilles dressées vers l’avant et les yeux clairs, il me regardait. Sa fourrure grise était parsemée de tâche beige et d’autres noirs. C’était un mâle avec une très belle carrure, un chef probablement ou du moins un Prince. Tout comme moi. Je lâchais la main de l’inconnue et sans explication je m’avançais vers lui. Il ne bougea pas. A mesure que j’approchais je pus remarquer une longue tâche noir sur le haut de son crâne qui descendait et s’élargissait au niveau des yeux. Là, soudain, je m’arrêtais en entendant une voix dans ma tête. C’était mon loup qui m’adressait la parole. Quel étrange sensation pensais-je en premier lieu avant de reprendre mon calme naturel et de l’écouter.

– Alors c’est toi, l’âme sœur qui m’est destiné. Ne m’en veux pas si je reste ainsi couché à terre mais je me méfie de la personne que tu as ramené ici. Je ne voudrais pas qu’elle attaque ma meute. Elle reste dangereuse. Et apparemment tu serais de son côté ? Si c’est le cas je te prierais de partir d’ici avant que je ne demande à mes compagnons de le faire pour moi. Nous ne voulons pas de Mariella ici.

Son ton se voulait menaçant. Il avait le poil hérissé sur son dos et je ne compris pas de suite pourquoi il me rejetait ainsi, moi qui lui étais destiné ? Mariella, se prénom me disait quelques choses mais quoi exactement ? Je ne m’en souvenais pas. Il m’avait semblé que c’était important…

– Je m’appelle Olivia. Je suis fille de Diana Rendès. Je suis désolé d’être ici avec cette femme mais sans son aide je ne t’aurais pas trouvé. Ne me demande pas de partir maintenant que notre lien est établi. Du moins ne me demande pas de repartir sans toi.

Mariella, mais oui ! Ce prénom appartenait à la sœur banni de ma mère ! Je comprenais leur mécontentement. Sans un mot supplémentaire, car bien sur, mon loup compris le problème, je me retournais et adressais un regard dur et tout aussi froid que l’était celui de ma tante.

Elle partit dans un fou rire incroyable et disparu dans le bois, sans rajouter quoi que ce soit ni même m’attaquer.

« Tes amis deviendrons tes ennemis le jour où tu devras faire un choix ». Voilà une autre énigme de résolu.

J’approchais alors d’un pas supplémentaire puis m’arrêtais.

– Je m’appel Ashton. Bienvenue dans ma meute, bienvenue à toi Olivia.

Je le remerciais d’un signe de tête. Nous voilà unis dès à présent. Il se leva de terre et se dirigea vers moi pour coller son museau dans ma paume de main. Il était froid. Je me baissais à genoux et l’entourait de mes bras tandis qu’il plaça cette fois ci, son museau dans mon cou.

Voilà une autre phrase de résolu… La dernière. Je venais d’accomplir ma mission, j’étais devenu une femme, une véritable Amazone.

« Le nombre deux ne représente pas ta vie. L’unique fera ton bonheur. Un passage pour deux âmes. »

A mon retour j'appris que ma mère était décédé d'une attaque, mon père l'ayant suivit de très près. A croire que Mariella y était pour quelques choses. Je me promis de protéger quiconque d'elle et qu'un jour, je me vengerais.

- C’est ainsi que se termine mon récit concernant ma rencontre, mon apprentissage de la vie et mon passage au statut de femme Amazone. Mais je voudrais que toute ici, mes sœurs, mes compagnes et mes filles, vous reteniez et appreniez ce que je vais vous dire :

Une de nos légendes dit qu’un jour, le premier jour de la terre et des hommes, une femme rencontra un loup et s’unit avec lui car un amour si beau et si fort les liais. Depuis nous le refaisons car nous sommes liés entre nous par ce même amour, celui des âmes sœur. Ces loups étaient des hommes et ils le redeviennent par moment. Ce sont des anciens guerrier qu’un dieu à punis et obliger à prendre la forme de cet animal qu’il avait si souvent utilisé lors des guerres et si souvent massacré. C’était leur punition, nous étions leur délivrance. Une phrase représente l’amour que l’on se porte, elle se transmet de mère en fille et symbolise notre unique objectif, celui qui fera battre notre cœur : L’amour est un chemin étroit dans lequel on ne peut passer à deux, à moins de ne faire qu’un.
Une âme sœur fait un, même si l’on est deux. Chacune notre tour, dans la tribu de Shadow, nous prenons à cœur de réaliser cette devise. Elle est la base de notre existence, elle est la base de toute vie sur terre.


Je veux que cette devise s’imprègne dans votre cœur et que vous la transmettiez à votre fille, à sa naissance elle doit savoir ce qui l’attend. Ce n’est pas une punition mais une bénédiction que l’on nous a offert.

Un jour viendra vos enfants devront se rendre à leur tour dans la grande forêt de Shadow, ils devront se laisser guider par les esprits de la nature et trouver celui qui remplira leur cœur. Toutefois, prenez du temps pour raconter votre propre histoire, apprenez lui à se méfier des faux amis, de Mariella entre autre, car bien que des années soient passées, elle reste cette belle jeune femme d’une trentaine d’année et continua à perdre vos enfants. Pour ma part, faisant partit de sa famille j’ai eu une grande chance de m’en sortir.

Mes sœurs, je vous promets que lorsque j’emmènerais votre fille à l’initiation au frontière de la forêt, je ferais mon devoir de Reine et lui rappellerait chacun des mots de la légende tout comme ma mère l’a fait avant, je lui dirais de se méfier des dangers.

Je fis une pause. Il était temps de clôturer la veillée. Les filles s’étaient endormies sur les genoux de leur mère. Il fallait les coucher. D’un signe du menton je le leur indiquais, elles se levèrent et me laissèrent seule dans la tante. Ashton me rejoignis et posa sa patte sur ma main. Son regard perça le miens. Je posais ma tête sur son cou et lui murmurait à l’oreille.

– Il est tard. Demain sera une longue journée. Nous devons nous reposer.

Je me dirigeais vers ma couche et ferma les yeux. Il se colla tout contre moi et m’apporta la chaleur dont je manquais. Mes yeux se fermèrent, je m’endormis du sommeil du juste.







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MessageSujet: Re: Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal...   Les légendes font partis de nous, viens lire mon journal... EmptyMar 3 Avr - 12:12



Les légendes de ma tribu - Le commencement






Une de nos légendes que ma maman me contait souvent le soir raconte qu’une jeune femme, du nom de Rebecca fut notre toute première ancêtre. Elle avait 15 ans quand son destin se mit en marche. C’était une jeune femme pleine de vie et au sourire incroyablement lumineux, ses cheveux d’un noir de jais entouraient un visage carré et des yeux en amande. Elle était indienne et provenait d’une famille de magicien.

« Un jour d’hivers, lorsque la lune fut pleine, elle du accomplir un long voyage qui lui permettrait de rejoindre le sage de leur tribus afin qu’il lui enseigne les secrets qui la destinerait un jour à être chamane. Sa vie était tracée et cela l’enchantait. Elle se mit alors seule en route en direction du temple sacré. Rebecca y parvint au bout de deux lunes pleines, et comme indiqué, le sage l’attendait. Ces deux longs mois de marche avait été un premier test à son apprentissage de futur gardienne du temple de Hera Selinonte. Son travail commença réellement. Mais un jour d’orage, elle voulu exécuter une prière pour protéger les animaux de la terre et son peuple du déversement des eaux qui fut violent et dévastateur. Un animal devait être sacrifié afin que sa prière fût entendue, il lui fallait son cœur. Rebecca eu de la peine de devoir faire ce geste et renonça à accomplir sa mission. Honteuse de son incapacité à honorer sa famille et son devoir, elle s’enfuit du temple et se perdit dans la forêt.

L’eau avait déjà commencé son ascension et la boue formée lui agrippa à plusieurs reprises les chevilles ce qui la fit trébucher et tomber à terre à mainte reprise. Elle pesta à haute voix et fut surprise lorsque sa plainte fut entendue par un seigneur de la nature, capable de communiquer autant avec les hommes qu’avec les siens. C’était Adams, le seigneur loup de la forêt. Il était grand, d’un gris blanc et avec des yeux jaunes à travers lesquels nous pouvions distinguer toute la beauté de son âme. Rebecca qui était habitué aux regards sur les autres mondes, le remarqua de suite et ne put cacher sa soudaine fascination.

Ils discutèrent ensemble et elle lui raconta sa fuite.

Il réfléchit un instant avant de lui répondre :

« - Ton cœur est pur et tu as été choisis pour ça. Si nous voulons sauver nos peuples respectifs, nous devons nous unir et lutter contre ce phénomène qui seul, nous dépasse. Je t’offre mon cœur en sacrifice. »

Rebecca accepta et versa un flot de larme important lorsqu’elle exécuta la tâche de prélever son cœur. Elle le transperça ensuite de sa dague magique et récita la prière, mais, ne pouvant supporter davantage l’odeur de la chair, elle l’enterra sous terre et déposa une fleur avant de s’enfuir en courant de l’endroit pour se perdre dans une clairière qui deviendra un jour notre ville, Shadows.

Les esprits de Rebecca et d’Adams avaient fusionné lors de la prière et des larmes.

C’est alors que neuf mois plus tard, elle mit au monde des jumeaux, une fille et un garçon qu’elle nomma respectivement Oracle et Acerys.

Lors de leurs 15 ans, afin de rendre hommage au noble cœur de leur père loup Adams, les enfants se rendirent en forêt pour y rencontrer son peuple. Acerys se transforma alors en loup à leur contact tandis qu’Oracle s’éprit de l’un d’eux et entra en connexion mentale avec lui.

C’est ainsi que vit le jour le peuple des Amazones accompagné de leur fidèle loup.

La légende et la succession fut transmise de génération en génération, il ne fallait pas oublier nos origines. Nous rendions hommage aux esprits d’Adam et de Rebecca et célébrons leur amour lors de la fête du solstice d’été. »







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